1. |
Labyrinthe D'écorce
03:13
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Misérable vaurien
Viens voir si tu peux
Sauver ta peau
Dans notre labyrinthe d’écorce
Sans fond et sans murs
Viens voir avec ton monde
Notre grand vital
Comme ta sale torture
Des fonds d’bouteilles
Des cannes brûlées
Pis des douilles...
Plein d’douilles vides!
Tu t’bouches les oreilles
Quand t’entends
Les voraces qui arrivent
Malheur, misère
Aux visiteurs
Entrez à vos risques
Et sans-retour
La chasse ouverte
Une nuit de peur
Restez dans vos villes
Et pour toujours!
Misérable vaut rien
Viens voir si tu peux
Sauver ta peau
Dans notre labyrinthe d’écorce…
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2. |
Vivant Carnage
03:50
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Dans ma main, une vieille corde...
Pis dans l’autre, une lame brisée...
Vous voici bien vivants
Sur un lit d’épines souillées
J’attendrai le soleil couchant
Pour entamer les vieux rites...
Ce monde est en rage
Les fautifs partent en peur
Ils le ressentent…
Ils le ressentent, c’est bientôt l’heure!
Vive vive vivant carnage!
Que le sol gronde...
Ossuaire sur les rivages!
Et que la mer monte...
Tempêtes de cendre, des carcasses rouillées
Des collines fumantes, sous un ciel de flammes
Une race déchue, trompée par leur sort
Ils ont attendu de mourir...
De mourir sans efforts
Dans ma main, une vieille corde...
Pis dans l’autre, une lame brisée...
Vous voici bien vivants
Sur un lit d’épines souillées
J’attendrai le soleil couchant
Pour entamer les vieux rites...
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3. |
La Forêt de Mürdoch
03:51
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Dans ses creuses vallées
Sur ses raides montagnes
Reigne une ombre puissante
Ancienne et pleine de hargne
Dans ses larges rivières
Et dans ses sombres lacs
Respire une vieille force
Qui, tout en dormant, attaque
On peut sentir sur les
Surfaces des froids rochers
Une empreinte palpable
Témoin d’une ère passée
Imprégnant la pleine lune...
Illuminant ma tête!
Dans un silence de tombe...
Les charognards qui hurlent!
Une terre d’os et de roches
De géants à fourrure
De cimes noires et de fosses
Des fantômes qui murmurent
(x2)
Les faiblards ils rebroussent...
Les fils de la terre ils
S’alimentent au cœur de
La forêt de Mürdoch…
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4. |
C.B.R.N.
03:57
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Sur un paysage orangé
Tombent des averses incisives
Lourd silence calamiteux
Les charnels n’ y survivent
L’horizon s’est raccourcit
Éclipsée, la voûte est basse
La lumière s’est endormie
Imbibée d’une lourde crasse
Des rues désertes et encombrées
Par des squelettes figés
Une flaque de chair croutée...
Les fossiles du nouveau monde!
Aucune chance de retour...
La mort lente d’un bras vengeur!
Grandes cités, grandes nécropoles
Une chaude odeur de terreur
Sur un paysage orangé
Tombent des averses incisives
Lourd silence calamiteux
Les charnels n’y survivent
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5. |
Sombre et Grave
05:11
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(Instrumental)
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6. |
Frontière
04:52
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Une sublime rage primale
Sinistre zone tellurique
Nécessité primordiale
Une sévérité sacrificielle
De grandes tours de gardes
Sur la pointe des Appalaches
Sur les flancs érodés
De nos grands murs de granite
Nos grandioses forêts campées
D’immenses ressources à profusion
Les gens du bois sont préparés
Des étalages de munitions
D’épais barrages de bois
Sur la route de la vallée
Sous les flanc érodés
De nos grands murs de granite
Nos bords de quais serons barbelés
D’immenses ressources à profusion
Les gens d'la mer sont préparés
De pleins rivages d’embarcations
Une sublime rage primale
Sinistre zone tellurique
Nécessité primordiale
Une sévérité sacrificielle
Pour enfin vivre hors du monde
Survivre aux faiblesses imposées
Pour enfin pouvoir vivre sans honte
Hors d’un monde préfabriqué...
La morne Gaspésie, qu’elle est belle
Et son peuple vieillissant, qui rode les rangs
Me donne espoir d’une progression inexistante…
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